Junior, notre recruteur RH chez URBANIA est allé faire un tour au gala de l’ADISQ pour zieuter de potentielles nouvelles recrues.
Chaque année, le gala de l’ADISQ célèbre les artistes de la musique québécoise. Mais cette fois-ci, au milieu des paillettes et des discours de remerciements, une mission secrète se tramait : URBANIA recrutait.
Parce que soyons honnêtes, si jamais on bannissait la musique (scénario dystopique, mais on joue le jeu), tous ces artistes devraient bien se recycler quelque part.
Et c’est là qu’URBANIA intervient.
Micro en main, notre recruteur d’un soir a interpellé les stars du moment avec la grande question existentielle :
👉 « Si demain, la musique est interdite… tu déposes ton CV où ? »
Les réponses ? Aussi variées que questionnables.
« Moi, je travaillais chez SQDC avant… Fait que je retournerais la queue entre les jambes », affirme Jay Scott.
« Je vais cuisiner avec Ricardo », lance Nathalie Simard.
« Tim de nuit. Je peux écouter de la musique, fumer du pot, faire des beignes… », dit Rose Perron (Rau_Ze), confiante de pouvoir retourner au Tim Hortons.
« Je quitte le Canada », tranche Corneille.
Une fuite massive de talents vers l’étranger en perspective.
Soudain, moment fort de la soirée : Marie-Mai en approche.
Notre recruteur, perplexe :
👉 « Vous êtes pas musicienne… Vous faites quoi sur le tapis rouge de l’ADISQ ? »
Réponse mystérieuse et pleine de sagesse :
👉 « Je prends des notes. »
Marie-Mai, toujours une longueur d’avance. En fait, c’était même pas Marie-Mai.
Parmi les suggestions farfelues, une réponse a brillé par son honnêteté brutale :
👉 « Moi, j’essayerais d’être journaliste », affirme Sarahmée.
Un Éric Lapointe peu impressionné par la question de notre recruteur concernant l’interdiction de la musique y va avec force:
👉 « OK, mais ça arrivera jamais. »
Réaliste. Dur, mais réaliste.
À force de collecter des candidatures spontanées, notre recruteur a eu un moment d’épiphanie :
Il n’a pas besoin d’une job.
Désolé, l’industrie musicale en détresse. URBANIA recrute… mais pas à ce point-là.
Fin de mission. Fin du gala. Fin des rêves de second emploi pour les stars.
Et vous, si on interdisait la musique demain… vous feriez quoi ?